
Valentine François
Formée à l’institut de bijouterie de Saumur, Valentine François a d’abord déployé son savoir-faire dans les ateliers de haute-joaillerie de Cartier durant six années, où elle se familiarise avec des techniques variées et une large gamme d’outils.
Profondément attachée à l’artisanat, sensible à l’âme derrière les bijoux et désireuse de nouer une relation de proximité avec ses clients, elle choisit de créer son propre atelier : Almarose. Elle y déploie, depuis, la seule joaillerie en laquelle elle croit : sur-mesure, responsable et durable.
Sa volonté est d’imaginer et créer le bijou dont vous rêvez, en respectant l’environnement et chaque être humain qui participe à sa confection.
Son moteur est l’amour. Celui que votre pièce symbolise, célèbre, honore ; celui qu’elle voue aux métaux et aux pierres ; celui avec lequel elle applique chaque jour ses compétences.
Une Joaillerie Engagée

Recycler l’or
l’or recyclé possède exactement les mêmes propriétés que l’or fraîchement extrait d’une mine, L’utiliser est donc un acte rationnel. Ce principe permet de ne pas contribuer à l’extraction minière et donc d’économiser l’énergie qu’elle nécessite tout au long de sa chaine de production (extraction, traitement et transport).
Nous travaillons donc avec des fournisseurs d’or recyclé et rachetons de vieux bijoux pour upcycler l’or qu’ils contiennent.

TRANSFORMER L’EXISTANT
Au delà de nos fournisseurs et des rachats de l’Atelier, la transformation de vos bijoux tombe sous le sens en matière d’écologie.
Dans le processus de création d’une pièce sur-mesure nous vous demanderons de jeter un oeil aux bijoux qui ne sont plus portés dans votre famille ou dans votre entourage.
Un vieux bracelet en or peut-être fondu et remodelé, tandis que la pierre d’une bague qui traîne dans un tiroir, peut être récupérée.

SOURCER LES PIERRES PRÉCIEUSES
L’Atelier vous propose des pierres précieuses recyclées, ainsi qu’une sélection de pierres françaises comme le Saphir d’Auvergne.
Nous collaborons également avec un réseau de fournisseurs de confiance, qui nous propose les plus belles pierres venues d’ici et d’ailleurs nous garantissant leur provenance et leur authenticité.
L’artisanat
« Sur l’établi, sous la lueur concentrée d’une lampe d’atelier, l’or prend vie grâce aux outils.
Le métal se plie, se fond, se martèle avec patience, épousant les formes dictées par l’imagination. La scie tranche, le bocfil danse, le chalumeau embrase, révélant tour à tour la fragilité et la force des éléments. Dans le murmure du polissage, la lumière se fait éclat, et l’objet devient bijou.
Chaque coup de lime, se doit d’être efficace, droit, tout en restant souple.
Il faut souvent vérifier nos cotes, respecter nos mesures et nos lignes, se concentrer sur les axes. Le pied à coulisse est notre meilleur ami, tout comme le compas bien aiguisé, pour garder dans le bijou toute son harmonie.
Le maillet frappe l’anneau sur le triboulet pour lui redonner sa forme ronde, le marteau marque le métal pour écrouir, on emboutie des formes pour créer du volume et exprimer nos visions à travers le métal, on coupe, on maintient le métal grâce aux pinces, pour mieux lui donner les détails souhaités.
Les outils en aciers trempés, affutés, suivent le mouvement dicté par nos gestes précis, et marquent alors le métal pour le façonner. »

NOTRE MANIFESTE
J’aime créer des bijoux pour deux raisons. D’abord, pour l’amour : celui de nos proches : ami·e·s, partenaires, enfants, toutes celles et ceux qui nous sont chers. Ensuite, pour soi : des bijoux comme des totems personnels, symboles d’indépendance, d’identité, de transformation. Chaque pièce est conçue pour marquer un moment de vie et le rendre durable.
Un bijou se veut tel un symbole positif, une ancre. Il nous rappelle notre parcours, notre force. Une présence discrète mais puissante, un objet que l’on regarde dans les moments où tout semble vaciller.
C’est cette dimension que je cherche à transmettre dans mes créations. Pour moi, une bague n’est pas simplement un ornement, c’est un objet porteur de sens, il nous accompagne. Il est comme un rappel, tout près de notre peau, de la beauté de la vie, de ce qu’elle nous a permis de traverser, de créer, d’aimer. Ce que j’aime dans le bijou, c’est ce feu-là. Pas tant l’apparat, même si la beauté participe de sa magie. Mais la symbolique. La mémoire. L’énergie qu’il incarne.
Dans un monde où tout s’accélère, où l’on consomme souvent sans réfléchir, je choisis une approche plus lente, plus consciente, même en joaillerie. Choisir un bijou, ce n’est plus seulement acheter un bel objet. C’est investir dans une pièce qui a du sens. Chaque pièce est façonnée avec soin, loin de la production de masse. Je souhaite encourager une consommation plus responsable, où l’on prend le temps de réfléchir à ce que l’on achète, à son origine, à son impact. À chaque étape, le métal se transforme, et avec lui, l’émotion circule. Il devient vivant. C’est aussi pourquoi je me méfie de la perfection. Je la cherche, bien sûr, dans chaque geste. Mais je sais aussi que c’est dans l’imperfection, dans la vie même du métal, que naît le beau et l’authenticité.
Je choisis donc une joaillerie raisonnée, consciente, engagée. Parce qu’un bijou n’est pas un simple accessoire. C’est un fragment de nous. Il porte nos souvenirs, nos liens, nos espoirs. Il mérite d’être choisi avec attention.
Valentine François


